Expérience très riche au festival « trop court »

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Amaury, web reporter.

Mercredi 19 octobre, l’équipe des web-reporters de Ligne 16 est partie, au Mamac à la découverte d’Un Festival c’est trop court! Depuis 16 ans, cet événement niçois, créé par l’association Héliotrope, propose une sélection annuelle de courts-métrages de moins d’une heure, venus de toute l’Europe. Au programme de cette édition : 8 jours de festivités dans une dizaine d’établissements culturels de la ville, 60 séances, 170 œuvres, 50 invités, 4 compétitions et une vingtaine de nationalités représentées.

Fable déjantée ou documentaire

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En action avec le projectionniste !

Dès 14 heures, nous avons pu assister à la projection de cinq courts-métrages, en lice pour le prix du meilleur film court européen. Des œuvres aux styles et aux propos radicalement différents.

« Même avec peu de moyens, on peut s’exprimer ! »

Aussi différents soient-ils, tous ces films n’ont pas laissé l’équipe de Ligne 16 à court d’avis…

« Même si je n’ai pas tout compris, j’ai bien aimé tous les films. J’avais déjà réalisé des courts-métrages à l’école primaire mais je ne connaissais pas ce festival avant », témoigne Inaya. « Ce qui m’a frappé, c’est qu’on peut toujours arrivé à s’exprimer artistiquement, même avec de faibles moyens. J’ai trouvé ça très encourageant », souligne, quant à lui, Philippe. « Je connaissais ce festival mais je n’avais jamais eu l’occasion d’y aller. C’était bien, il y avait plusieurs types de films, des rigolos, des tristes… », ajoute Wallid. « Ce qui était intéressant, c’est que tous les films étaient très différents », complètent Anna et Cerise.

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Maud de l’accueil interviewée par l’équipe.

Le premier court était un film d’animation, « La rentrée des classes » (France-Belgique), mettant en scène des figurines. Dans cette histoire surréaliste, les personnages participent à un concours dans lequel il faut calculer la distance exacte entre la terre et la lune… « Blue sky from pain » (France) nous a ensuite proposé un voyage intérieur dans le ressenti d’un homme, enfermé dans un centre de rétention de migrants, délabré et sale, et dont la vie fait penser à un emprisonnement. Un documentaire qui nous a surpris, ému ou interrogé. Dans un tout autre registre, le court-métrage de fiction « Immaculée Misconception » (Royaume-Uni), une fable déjantée autour d’une jeune fille vierge et enceinte, a provoqué l’hilarité de toute la salle ! Changement d’ambiance avec « Raisa » (Moldavie), projeté en présence de son réalisateur ; Ce court-métrage de fiction abordait la question délicate du cancer du sein, à travers la transformation d’une femme, dans l’attente d’une prothèse mammaire. Pour finir, « Vous m’éblouissez » (France) nous a embarqué dans une histoire d’amour à sens unique entre deux voisins.

En attendant l’édition 2017, envie d’en savoir plus sur Un festival, c’est trop court ? Nous sommes allés à la rencontre d’un projectionniste, d’une personne en charge de l’accueil du public et de spectateurs.

Écoutez nos interviews :

Interview de Maud, chargée de l’accueil par Inaya, Louise, Cerise, Anna et Wallid (3’53) :

 

Interview de Xavier, le projectionniste par Amaury et Nicolas (1’29) :

 

Interview de Cerise de l’équipe ligne16 et de Camille et Steve du public par Amaury (2’27) :

 

Reportage de Wallid, Amaury, Nicolas, Anna, Louise, Inaya, Cerise, Benoît, Philippe,
accompagnés d’Aurélie Selvi du magazine Ressources et Siware Zaggar, étudiante en sociologie,
de Fredo Piraino et Tania Cognée du Hublot.

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